LE TRAVAILLEUR ÉTRANGER TEMPORAIRE:
UN MAILLON ESSENTIEL

Antonio et William, originaires du Mexique et du Guatemala, viennent cueillir les laitues d’ici, pour le régal de Marco!

UN RÔLE CRUCIAL

La récente pandémie a notamment valu de mettre à l’avant-scène la réalité des travailleurs étrangers saisonniers présents chaque année au Québec.

  • Qui sont-ils ?
  • Comment vivent-ils ?
  • Qui s’en occupe ?
  • Qui les accompagne ?
  • Quel est leur véritable impact ?

Pour la plupart d’origine latino-américaine, ils viennent au Québec depuis 1974. D’abord recrutés par la filière maraichère, ils ont depuis gagné les rangs des productions animales, laitières et céréalières. Ils sont ici chaque année pour des contrats d’emploi d’une durée moyenne de 10 mois.

Reconnus à titre de travailleurs essentiels, leur présence est indissociable de la production agricole et constitue un apport fondamental à la survie et à la vitalité de l’agriculture au Québec.

Ils sont des milliers à fouler le sol québécois années après années. Ils sont des milliers à avoir adopté ce mode de vie. Ils sont des milliers à consentir à faire le sacrifice de leur famille et de leur milieu de vie, de manière répétée.

Défi pour les employeurs

L’embauche des travailleurs étrangers temporaires prend facilement des allures de parcours du combattant pour l’employeur.

Rien que de devoir reprendre en entier les démarches de recrutement année après année pèse très lourd dans la gestion de l’entreprise.

L’intégration des travailleurs, la maîtrise de leur langue, l’accès aux soins de santé, la qualité de l’hébergement et la paperasse constituent des défis constants.

Les programmes changent, se transforment : les gouvernements adoptent de plus en plus des approches coercitives multipliant les règlements, les contrôles et les contraintes.

Pire encore, l’opinion publique traque continuellement ce secteur d’activités. Des reportages musclés tentent de discréditer les employeurs qui ont recours à ces travailleurs. Le regard critique s’affine, la société se questionne et déplore les mauvais traitements réservés à certains travailleurs.

Face à de tels opprobres, les employeurs se regroupent et n’hésitent plus à dénoncer les mauvais employeurs.

C’est là que la force du regroupement tire son mérite : des représentations adressées aux divers paliers de gouvernement gagnent en crédibilité et en probité vu la capacité du milieu à s’auto-réglementer.

Une industrie reconnaissante et redevable

Depuis plus de 30 ans, les travailleurs étrangers jouent un rôle clé dans l’écosystème agricole québécois. Ils sont essentiels pour assurer la disponibilité des produits du Québec auprès des consommateurs, en plus d’assurer le succès de nos entreprises agricoles. En faisant appel à des travailleurs étrangers, les entreprises d’ici peuvent compter sur une main-d’œuvre efficace, fiable et fière.

Les travailleurs reviennent souvent, année après année, chez le même employeur, ce qui démontre une intégration réussie dans les fermes et les villages du Québec. Ils développent un attachement, un sentiment d’appartenance et une envie de contribuer au succès de l’entreprise.

L’argent gagné ici leur permet de subvenir aux besoins de leur famille : ils envoient leurs enfants à l’école, prennent soin de leur famille et contribuent au mieux-être économique et social de leur communauté.

Très souvent issus du milieu rural, ils éprouvent un grand respect pour la terre et ne sont pas désireux d’immigrer au Québec, de façon permanente. Quand ils rentrent chez eux, ils réutilisent les meilleures techniques agricoles mises en œuvre ici.

Sans cette main-d’œuvre, il n’y aurait pas d’agriculture suffisante au Québec. Sans eux, la sécurité alimentaire du Québec est compromise et les achats de proximité sont mis en péril.

DES AVANTAGES DIRECTS ET DURABLES
POUR LE TRAVAILLEUR:

  • Amélioration significative de sa qualité de vie et de celle de sa famille élargie
  • Regains économiques pour des villages entiers en lien avec la venue de leurs compatriotes
  • Réutilisation des techniques de production québécoises dans les pays source, opérant ainsi un transfert de compétences profitable
  • Développement de liens affectifs durables : plusieurs travailleurs sont devenus amis avec leur employeur, construisant des relations quasi familiales

Une mission : deux pôles d’intervention

FERME ACCORDE UNE IMPORTANCE CAPITALE AU RESPECT ET À LA DIGNITÉ DES TRAVAILLEURS.

CODE RÉGLEMENTAIRE

Nous accordons une grande importance à leurs conditions de travail et à la qualité des logements qui leur sont offerts. FERME est d’ailleurs la seule organisation du genre à avoir adopté un code réglementaire obligatoire pour tous ses membres, n’hésitant pas à expulser ceux qui ne respectent pas les règles ou, pire encore, portent atteinte aux droits des travailleurs.

LIGNE 24/7

Un outil mis à la disposition des travailleurs désireux de partager leur vécu, leur expérience, de rapporter une situation difficile ou une intégration laborieuse. Un employé hispanophone de FERME reçoit et traite ces appels, toujours sous l’angle de la recherche de solutions.

Le saviez-vous ?

  • En majorité saisonniers...

    de plus en plus demeurent au Québec plus d’un an

  • Des hommes et des femmes aussi...

    davantage dédiées à la collecte des petits fruits

  • La durée de l’emploi...

    dépend du cycle des saisons et du climat

  • Ils s’installent et...

    enrichissent la vie au sein des communautés rurales

  • Ils ne sont pas forcément...

    désireux d’immigrer au pays de façon permanente

  • Leur niveau de scolarité généralement faible...

    ce qui ne les empêche pas de posséder un savoir-faire unique et de développer un niveau d’expertise convoité

  • Les emplois qu’ils occupent...

    sont boudés par les travailleurs québécois

  • Leur taux de rappel est éloquent...

    leur taux de rappel est éloquent : 87% chaque année